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| heat up!! ••• léo & masahiro | |
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Mitsuaki Masahiro
Messages : 19 Date d'inscription : 31/10/2014 Age : 36 Localisation : youhou
| Sujet: heat up!! ••• léo & masahiro Ven 14 Nov - 18:46 | |
| Aujourd'hui, journée de travail! Malgré la motivation peu courante dont tu faisais preuve, physiquement, c'était pas encore ça hein. C'est limite si t'as pas failli t'endormir devant ton café. Le pire c'est que t'avais un peu trop bien dormi — hey, t'as fait 2h - 13h, c'est 11 heures de sommeil et c'est toujours ça. Bon après le problème c'est les heures d'avant que t'avais perdu. Disons que t'as pris la sale habitude depuis ton adolescence de dormir entre trois et cinq heures par nuit à cause de la lecture (oui c'est assez extrême). Il y avait aussi le fait que bon, t'entendais ton père pleurer vu qu'il dort la chambre à côté ce qui n'est pas vraiment pour ton état mental et en général tu te mettais à culpabiliser voire pleurer. Enfin bon voilà, t'as juste à prendre du café et tu te sentiras mieux pour genre une ou deux heures et après, l'adrénaline te motivera sûrement. Probablement. Tu fixes ton verre en le faisant tourner avec la cuillère, ton bras droit retenant ta tête sur le point de tomber. Bon de toute façon somnoler en plein travail c'est pas franchement intelligent (ça serait un peu con de se faire virer, surtout que financièrement, ça sert pas vraiment à grand chose). Enfin bon voilà, tu engloutis ton café d'une traite et tu te brûles la langue. En fait t'es drôlement malchanceux, ou peut-être que c'était con de ta part de vouloir boire cul-sec, mais hey, tes capacités de réflexion étaient encore pires à cause de euh rien en fait, c'est assez pitoyable.
Treize heures vingt. Tu commences à quatorze heures — faut vraiment que tu te dépêches, et même si t'as envie, t'as aussi envie de rien foutre. Enfin bon, tu bailles et te mets en route pour la salle de bain pour prendre une douche bien froide pour te réveiller (et tu souffres entre temps parce que t'as l'habitude des douches chaudes), tu t'habilles et tu te claques les joues pour te motiver tellement fort que tu peux voir les marques de tes mains sur les joues dans le miroir. Et tant mieux? Et en fait tu te sentais franchement mieux. T'avais l'habitude de faire ça de toute façon alors t'en es pas choqué. Treize heures quarante. T'es tellement en retard mon pauvre, d'habitude tu te mets en route à treize heures trente (monsieur préfère marcher à pied parce que les voitures ça pollue et les voitures électriques c'est cher et c'est trop long à recharger) (en plus t'as pas ton permis, ça coûtais trop cher à l'époque et aujourd'hui tu t'en passes facilement). Tu t'étires encore une fois et tu craques même tes doigts (ça te démangeait depuis que t'étais débout) pour faire style que tu vas relever un grand défi ou quelque chose du genre. Tu vérifies que t'as rien oublié (ça t'arrive beaucoup trop souvent); téléphone, porte-feuille, clefs. Bon, pour une fois t'as rien oublié. C'est la motivation, ça. Tu te précipites dans les escaliers et tu loupes la dernière marche vu que t'es trop pressé. Bon t'arrives à te rattraper(!) mais ça fait toujours très peur ce genre de truc et vu que t'as tendance à montrer un peu trop tes émotions, tu peux pas t'empêcher de lâcher un très gros soupir, très ennuyé par ta connerie. Treize heures quarante trois, tu te mets à courir dans les rues en manquant de percuter des passants (mais tu préfères te casser la gueule parce que t'es pas assez méchant pour ça).
Quatorze heures cinq. T'as cinq petites minutes de retard et tu respires comme un asthmatique en pleine crise mais t'as là, encore en vie et pas vraiment en retard puisqu'il manque encore des personnes avec qui tu as l'habitude de travailler le mardi. Tu te plies en deux pour t'excuser devant toute l'équipe et reprends ton souffle avec une inspiration très profonde. C'est bon, je vais bien, je suis en vie, je suis là, c'est cool, que tu te répètes dans ta tête. Tu sais pas si c'est l'effet du presque-cassage de gueule qui te fait encore effet mais tu sais pas de quoi t'avais réellement peur. La peur de mourir parce que t'avais trop couru, la peur d'arriver trop en retard pour te faire assassiner, la peur de rester toute la journée seul comme un paumé et pleurer devant cinquante-trois milles séries. Plein de peurs bidons en soi mais c'est comme ça, de pas supporter la solitude. En parlant de solitude, tiens. Tes yeux examinent le paysage avec attention. Quatorze heures, c'est un peu une heure de pointe, tu sais pas vraiment pourquoi, tu n'as pas la carrure d'aller au bar et pourtant il faut bien que tu gagnes ta vie. Au comptoir, beaucoup d'habitués, aux peu de tables à l'extérieur, principalement des mères ou des pères avec leur enfant pour passer le temps, attendant que les cours reprennent, aux tables intérieures, beaucoup de jeunes plus ou moins bruyants. Est-ce qu'ils sont majeurs, est-ce qu'ils ne le sont pas, c'est une question quelque peu inutile puisque tu pouvais voir certains avec un verre d'alcool. Hahaha, l'alcool... T'en as mal à ton foie.
N'empêche que tu ne trouvais pas ce que tu voulais. « Dis, tu sais pas où est Léo? » Léo, qui c'est? C'est un gentil garçon un peu trop réservé. Enfin, tu penses. En fait, il est méchant, froid, direct et tout ça mais t'es trop naïf pour le croire vraiment méchant. « Il veut rester seul. » Tu rigoles nerveusement. C'est vrai que t'as pris la sale habitude de rester un peu trop avec lui et de, comment dire, le faire chier. Tu murmures un peu déçu, « Ça répond pas à ma question... » Et tu fais la moue, réaction digne d'un enfant de dix ans. Peut-être que Léo n'aimait pas être baby sitter après tout — et pourtant il est plus jeune que toi. Ton interlocutrice soupire et pointe du doigt un endroit un peu trop loin pour ta vue — ha, t'aurais du prendre tes lunettes tiens. Tu souris, encore une fois comme un gosse, et prends un carnet pour noter les commandes comme si t'allais bosser, remerciant au passage ta collègue. Tu t'approches furtivement de ta proie, tel un félin, et quand tu te trouves juste derrière lui, tu poses tes mains sur ses épaules, murmurant discrètement un « Bouh! ». Je ne sais pas si je devrais avoir de la peine pour Léo ou de la peine pour toi et ta connerie. Ça fait déjà trois actes puérils et ça s'enchaîne un peu trop vite tout ça, tu sais pas trop comment il va réagir. Enfin, si, il est un peu trop prévisible, toujours avec sa froideur, son sérieux, et sa franchise qui fait parfois très mal. Mais c'est justement ça qui euh — enfin, tu veux juste le décoincer, lui dire « hey, on mord pas » et le rendre plus gentil (au minimum moins méchant).
« J'ai du te manquer terriblement hein? » Tu te grattes l'arrière du crâne. Bon, c'était ironique, de toute façon tu sais très bien que non mais faut bien se mentir à soi-même de temps à autre. T'essaies de trouver un sujet de conversation mais disons qu'avec un type qui te dit d'aller te faire foutre quand tu veux lui parler, c'est un peu compliqué. « Avoue quand même que je t'ai fait peur! » C'est facile de se faire discret dans un endroit où les rumeurs vont et viennent, où tout le monde sans exception discute et où l'amitié amitié et la bonne humeur règnent. « Au minimum que tu t'y attendais pas...? » T'essaies de te montrer assuré, mais pour le coup, t'es un peu anxieux qu'il te dise encore d'aller crever. Ou alors il va te dire que tu ferais mieux de bosser et il aura raison. Et t'essaieras de faire "équipe" avec lui (tu sais pas comment) et il te dira d'aller mourir. Enfin, probablement. C'était pas une nouveauté, t'es plutôt doué quand il s'agit de te faire pleins d'histoire dans ton petit cerveau. « Trop de furtivité en moi, tu comprends? » Pourquoi ça me paraît complètement con que t'inventes des mots? En fait, t'as l'air con tout court mais depuis le temps, les gens qui traînent ici ont du le deviner, alors ça sert pas à grand chose d'essayer de le cacher. Puis, un grand l'a dit, le sage peut faire l'idiot mais l'idiot ne peut pas faire le sage. Cette phrase te correspond tellement haha... Pas de cool-attitude en toi. Pourtant, Léo, lui, est très très cool. Dans un sens. Les filles aiment bien les types ténébreux, non? Il devait être trèèès populaire au lycée, non? Ça change de toi, hein... Comme quoi, vous êtes vraiment l'opposé de l'autre, tous les deux. Mais comme on dit, les opposés s'attirent, pas vrai? | |
| | | Brooks Leo J.
Messages : 11 Date d'inscription : 11/11/2014 Age : 30 Localisation : Le plus loin possible de toi.
| Sujet: Re: heat up!! ••• léo & masahiro Sam 15 Nov - 9:23 | |
| Just leave me alone.
Je sens qu'aujourd'hui -ou plutôt cet après-midi puisqu'il est déjà treize heures- va être une mauvaise journée. Déjà, la fac c'est bien gentil, mais vu que je termine à treize heures je vais pas avoir le temps de manger avant d'aller au boulot. Bon, c'est pas vraiment comme si j'avais pas l'habitude, mais merde, je suis un pauvre albinos de constitution naturellement faible et je me demande si j'ai pas chopé la crève. Donc à défaut de manger, je vais passer à la pharmacie, ce sera déjà pas mal. Et acheter des bonbons aussi, je pensais pas que je finirais ma réserve pendant les cours. M'emmitouflant dans ma veste d'hiver, je presse le pas, je sais qu'il vaut mieux pas arriver en retard au boulot et comme j'ai des détours à faire en plus de ceux pour éviter la foule… En plus, marcher vite, ça réchauffe, c'est ça. Parfaitement. Tss. Je pensais qu'il pouvait pas faire plus froid qu'en Angleterre, surtout en plein centre ville, mais le Japon est fourbe. Un peu trop. Beaucoup trop. Allez, on marche.
Treize heures vingt-deux d'après ma montre, je suis à la pharmacie. Mais qu'est-ce qu'on achète, au juste, quand on sent la crève arriver mais qu'on l'a pas encore ? Un truc pour me donner de l'énergie, j'imagine ? Je vais devoir questionner la vendeuse. Quelle plaie. «Bonjour, j'aurais besoin d'un remontant et de quelque chose contre le mal de crâne, s'il vous plaît.» Clair, simple, poli, et en plus comme j'ai mal au crâne elle devrait pas trop me faire chier. Je crois. … Je croyais. Mais c'était quoi ce monologue ? Je voulais juste que tu me files des médicaments, espèce de sale cruche incompétente. Incompétente, pas vraiment, puisqu'elle a fini par me les donner, mais merde, hein. Aujourd'hui le monde a décidé de m'emmerder -plus que d'habitude- alors je vois pas pourquoi ce serait pas réciproque. Donc voilà, je paye et j'attends même pas d'être dehors pour gober un cachet, quelle chance que j'emmène toujours une bouteille d'eau à la fac. Comme quoi mieux vaut ne compter que sur soi-même. Treize heures tente. Mais c'est qu'elle m'a tenu la grappe un moment, l'autre pimbêche. Va falloir que je me dépêche si je veux pas finir en retard. Maintenant que j'ai pris le médoc, ça devrait aller, j'imagine. Go.
Treize heures trente-huit, je pensais que le chemin de la pharmacie à la supérette serait plus long. Mais tant mieux, au final, je vais pouvoir passer plus de temps ici. Et il faudrait peut-être que j'arrête de stresser avec l'heure, je devrais encore avoir le temps pour ne pas arriver en retard, après tout. Donc, des Carambars, des sucettes, des guimauves, des chewing-gums, je vais refaire totalement le stock, comme ça pas besoin de revenir. Et des trucs à la pomme, c'est essentiel les trucs à la pomme. Et puis tant qu'à faire, des bonbons au miel, ça fait du bien à la gorge, au cas où j'aurais une angine. C'est pas bien de profiter de sa maladie pour acheter des bonbons en plus mais si je l'avais pas eue j'aurais pas pensé au miel. Seul point positif à ce (futur) calvaire pour le moment. À la caisse, maintenant. Et c'est génial, y a pers— Oh non, toi tu passeras pas avant moi, t'as vu le putain de f-gros sac que tu te traînes ? Laisse tomber. J'accélère le pas et je lance un regard froid, pour ne pas dire assassin à cet homme qui a l'air de pas vouloir me céder la place. Tu veux pas ? Tu veux vraiment pas ? Vraiment vraiment pas ? Je crois que mon aura meurtrière, qui s'étend et s'étend à vue d'oeil, là, est encore plus intense quand je ne suis pas au meilleur de ma forme. «J-Je vous en prie, passez, m-monsieur…» Je préfère ça. Tu pensais quand même pas que je t'aurais lâché, hein ? Pff, abruti. Nan mais vraiment. La caissière a l'air encore plus mal à l'aise, mais au moins elle est rapide et pas chiante. Enfin quelqu'un qui me ralentit pas ! Si c'est pas beau. Partons vite d'ici, maintenant. Au moins, je vais pouvoir me sortir un peu de cette humeur pour le moins massacrante avec une sucette. Fraise-lait, c'est les meilleures, je les garde plutôt pour la fin d'habitude, mais là je suis malade, je peux bien profiter.
Eeeet, voilà, miracle, je suis pas en retard. À trois minutes près, j'ai fait mieux. Juste le temps d'enfiler le tablier et va falloir aller bosser. Piétiner toute la journée, comme si j'avais déjà pas assez marché. Un chewing-gum, pour la forme. En plus ça sent bon, les clients aiment bien. Même si j'ai l'impression qu'on me donne toujours le même type de client-… tes. Clientes. Je plais aux filles ? Allons bon. Aujourd'hui ça va être dur, c'est que ça piaille comme des poules, ces gens-là. Allez, y a pas trop de monde, je vais débarrasser une table. Voilà, parfait. Tout tient sur le plateau, je vais pas être obligé de faire deux voy- «Bouh !» … Je viens de voir le plateau avoir comme un sursaut. Le même sursaut que moi. Mais quel con. Mais quel con, ce type, il voyait pas que j'aurais pu tout faire tomber ?! Le con, le con, le con, c'est pas possible d'être abruti à ce point, sérieux ! Dire que, l'espace d'une matinée, j'avais oublié son existence. Avec toute la haine du monde -que la mienne doit à peut près égaler niveau puissance-, je me retourne vers lui. Bien lentement pour qu'il la sente, la haine, ce serait trop bête qu'il loupe ça, hein, puisque c'est sa faute. Et puis je me plante mes iris foncés dans les siens, sans rien dire. Tout passe déjà très bien dans mon regard, c'est amplement suffisant pour une type comme lui.
«J'ai du te manquer terriblement hein?» Personne. Ne m'a. Jamais. Moins. Manqué. Que toi. Et ça doit être clair puisque toi-même tu comprends que ta question était juste conne, non mais regardez-moi ça, monsieur est gêné. Mais c'est pas possible, fous-moi la paix si ça te dérange de me parler, moi je demande que ça ! «Avoue quand même que je t'ai fait peur !» «…» Ma réplique préférée. Quoi, c'est pas assez parlant ? Mais pas besoin de mots pour faire clairement passer un «Tu me fais chier, dégage de là tout de suite si tu veux pas avoir de problème». On peut faire passer ça avec un regard noir, une aura glaciale, un soupir bruyant et sec, ou alors les trois ensemble. «Au minimum que tu t'y attendais pas...?» … Non, tu comprends pas que tu ferais simplement mieux de te la fermer ? Même toi t'y crois pas, ta voix tressaute, espèce d'imbécile. Qu'est-ce que t'attends pour te barrer et me laisser faire mon travail tranquille, putain ? Que je durcisse encore mon regard ? Que mon aura devienne si froide que t'auras l'impression d'être pris dans un blizzard de Sibérie une nuit d'hiver ? … Que je te réponde ? «Trop de furtivité en moi, tu comprends ?» … T'attends donc une réponse, avec tes néologismes à la con, hein. T'as pas intérêt à te plaindre après, ou t'en prendras encore plus que d'habitude, espèce de glandeur plus qu’inutile. T'as pas vu que j'étais d'humeur encore pire que d'habitude ? Tant pis pour toi si t'es bête, moi j'y peux rien. «Ferme ta gueule et bouge de là, tu veux ?» Sec, froid, appuyé par un petit geste du bras pour désigner le plateau, et accessoirement par ce regard qui n'a pas cessé une seule seconde de le fusiller. J'ai mieux à faire que te rembarrer, pauvre idiot. Et puis je vais pas attendre qu'il se pousse, je vois pas pourquoi je suis pas parti plus tôt, d'ailleurs. Donc je vais ranger ce plateau et, réflexe corporel sûrement, il me laisse au moins passer. Enfin. Pas trop tôt, il se rend pas compte du temps qu'il me fait perdre, avec ses conneries.
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| | | Mitsuaki Masahiro
Messages : 19 Date d'inscription : 31/10/2014 Age : 36 Localisation : youhou
| Sujet: Re: heat up!! ••• léo & masahiro Dim 16 Nov - 10:59 | |
| « Ferme ta gueule et bouge de là, tu veux? » ... Ç'avait le mérite d'être direct. Tu n'aurais pas l'habitude, t'aurais presque pu te sentir blessé. « J'veux pas... » Tu fais la moue et le laisse passer parce que son plateau est chargé mais tu le suis quand même, décidé à le décoincer un peu. Bon, depuis le temps, ta mission n'avait pas du tout avancée mais chut, dans ta tête si: il te parlait encore et c'était déjà un miracle en soi. Tu souris un peu, des idées un peu utopiques en tête: tu l'imaginais sourire et dire des choses un peu gentille — oui, c'était complètement utopique, les chances pour que cela se produise sont ridiculement minces mais t'es complètement persuadé que le bonheur est contagieux: si tu restes assez longtemps avec lui, peut-être que son humeur s'améliorera! Enfin, t'en étais presque sûr, ça marchait souvent — voire presque tout le temps en fait. Léo, c'était un peu l'exception qui confirmait la règle, tu pouvais rester avec lui aussi longtemps que tu voulais, il restait froid et méchant envers toi. Et cette froideur là, tu comptais bien la faire fondre avec ton cœur grooos comme le monde. Rien que cette pensée te fait un peu sourire; et tu te mets de l'autre côté du bar, ton bloc note toujours en main mais sans aucune note — oui oui t'allais travailler, pas tout de suite, t'avais besoin de parler avec Léo comme tu le faisais à chaque fois que vous travaillez ensemble.
« Diiiiis... » Tu fais la moue comme si ç'allait adoucir un peu l'albinos — idée complètement débile en soi mais t'es trop stupide pour te souvenir de toutes les fois où il avait complètement ignoré cette acte ridiculement puéril et quelque peu capricieux. « Je suis ton senpai, tu sais! » Tu lui rappelles, ton ton semblait un peu boudeur et triste, et tu poses ta tête sur tes bras eux-même posés sur le bar. « Tu devrais me traiter comme tel! » Tu te relèves subitement, comme si animé d'une étrange motivation, ta voix cette fois-ci plus énergétique. « J'ai six ans de plus que toi! tu sors six doigts pour bien montrer la différence d'âge Siiix ans! » T'es limite fier alors qu'au fond, se rapprocher de la trentaine c'est plus déprimant qu'autre chose. Mais c'est un peu un moyen de forcer Léo à te respecter un minimum. « Normalement, tu devrais même m'appeler Mitsuaki-senpai! » Tu constates fièrement, des étoiles dans les yeux en pensant à ce super surnom dont tu rêvais depuis des années. « C'est trop cool, pas vrai?! Ça serait teeeeellement bien si tu m'appelais comme ça — » Tu sais pertinemment qu'il ne t'appellera jamais comme ça, mais t'es trop stupide et trop naïf pour croire que si tu le disais aussi innocemment que ça, il accepterait peut-être. Probablement. Non bon, ok, jamais mais qui ne tente rien n'a rien, hein?
Tu cours de l'autre côté du bar pour le rejoindre, passant pour un surexcité dans le bar et peut-être même pour un taré mais en quelques sortes c'était pas si faux que ça. Tu lui tapotes l'épaule, sourire aux lèvres. « Tu vois, en tant que senpai, tu es censé m'écouter! » Con un jour, con toujours. T'as arrêté de compter combien de fois tu lui avais répété ces quelques phrases. Tu te mets face à lui, et tu te craques les doigts. « Alors, en tant que senpai, Mitsuaki-senpai t'obliges à faire un graaand sourire! » Tu tires ses lèvres pour qu'il fasse un très grand sourire, le tien s'agrandissant. « Comme ça! » Tu enlèves tes mains de son visage pour que son sourire disparaisse immédiatement — prévisible. « Tu vois, ça t'as pas tué, pas vrai? » Tu tapes deux fois dans tes mains, un peu comme si tu l'applaudissais. « Je fais ça tous les jours et tout le monde en est content! » Et c'était vrai: la plupart du temps, les gens doux et agréable comme toi ont tendances à être aussi doux et agréable. « Le bonheur est contagieux ». « Si tu souriais, je suis sûr que tu aurais beauuuucoup de succès! Les pourboires et tout ça, c'est quand les serveurs sont agréables! » Tu fais beaucoup de gestes avec tes mains, qui n'ont pas forcément un grand rapport avec la conversation. « Puis le rire, ça augmente l'espérance de vie! Faut riiire! » Tu tires ses joues sans savoir comment il va régir — après tout, s'il est ton total opposé, il ne devait pas du tout aimer le contact physique. Parce que toi, t'es un peu trop tactile et c'est parfois très embêtant. Mais faut bien que tu le rendes un peu plus vivant! | |
| | | Brooks Leo J.
Messages : 11 Date d'inscription : 11/11/2014 Age : 30 Localisation : Le plus loin possible de toi.
| Sujet: Re: heat up!! ••• léo & masahiro Dim 16 Nov - 13:40 | |
| Stop fucking stalking me.
Et il me suit, fallait s'y attendre. Mais il voit pas qu'il y a des gens qui attendent qu'on vienne s'occuper d'eux ? C'est pas possible, pourquoi il vient m'emmerder alors qu'il pourrait travailler — mot qui ne doit pas faire partie de son vocabulaire. C'est complètement débile -ce qui n'est pas étonnant en fait- et pas du tout efficace, comment ça se fait qu'il se fait pas virer ? Oh, ce serait tellement le bonheur, ça, je serais enfin tranquille, enfin débarrassé. C'est que j'ai rien demandé moi putain, on est plusieurs à travailler ici et c'est moi qu'il décide de stalker, sérieux. Quoique, je suis sûr que s'il se faisait virer il viendrait ici en tant que client pour me stalker… Et ce serait encore pire parce qu'on n'a pas le droit d'insulter ou de rembarrer les clients. Oh merde. Mais qui m'a foutu un imbécile pareil sur le dos, que j'aille le tuer sur-le-champ ? Quoique, c'est peut-être cet imbécile qui traîne dans mes pattes que je devrais tuer sur-le-champ, ça règlerait le problème.
Tss, pensons à autre chose. Par exemple, ce plateau à ranger et les verres à laver. Je suis pas spécialement dans l'humeur pour aller prendre des commandes, donc je vais déjà faire ça, ça m'avancera pour la suite. Ouais, voilà, parfaitement. Ce sera toujours mieux que de ne rien foutre et de rester là à emmerder ses collègues pour au final ne rien dire d'intéressant, hein. «Diiiiis...» Non. Non, je suis pas là, dégage et arrête de me faire chier, je suis pas là, je t'entends pas, espèce d'abruti. D'ailleurs ce verre est bien plus intéressant que toi, lui au moins il a l'intelligence de pas faire de bruit, surtout un jour où, même si j'ai pris des médicaments, le bruit alentour risque de bien vite me donner la migraine. Peut-être que, le cas échéant, je devrais le dire au patron pour pouvoir sortir plus tôt, exceptionnellement ? Ah tiens, bonne idée, gardons-la en réserve. Mais il faut quand même travailler un peu, je suis sérieux et je ne me sers pas du moindre petit truc pour ne pas bosser, moi. «Je suis ton senpai, tu sais ! Tu devrais me traiter comme tel !» D'un coup, je me fige. J'ai bien entendu ? Lui ? Lui mon «senpai» ? Mais va crever, je préfèrerais encore avoir la fille la plus superficielle et conne du monde comme senpai plutôt que toi !! Je vais même pas prendre la peine de te lancer un regard glacial, t'es trop con pour ça. La meilleure technique pour qu'il se lasse, c'est de l'ignorer, ça l'amusera plus ou je-ne-sais-quoi -il doit être maso pour me coller encore depuis tout ce temps passé à l'envoyer chier d'ailleurs-, ça fait un peu comme un gosse. Un sale gosse, pardon. «J'ai six ans de plus que toi ! Siiix ans !» Physiquement, peut-être, mais mentalement t'en as quinze de moins. C'est bien ce que je disais, un sale gosse, maintenant je me rends compte que ma soeur, que je pensais être la personne la plus énervante du monde, vient de se faire détrôner. Je t'aime, sœurette.
Et pour le coup, comme j'ai fini de laver quelques verres -même s'il en reste- je vais les ranger, ça me fait une très bonne excuse pour ne pas l'entendre. Un rapide aller-retour vers l'armoire, peut-être un peu trop rapide, ça faisait du bien de plus l'avoir dans les pattes. Ceci dit, comme il en reste à nettoyer, ça me fera un autre prétexte pour m'éclipser encore, puisqu'il faudra les ranger. … Oh mon dieu, je suis tellement désespéré que je cherche des excuses pour fuir et le mettre le plus loin possible de moi. Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça, sérieux. Je devrais juste lui dire d'aller se faire foutre une bonne fois pour toutes, c'est pas possible d'être aussi collant alors qu'on se fait insulter à longueur de journées ! Je savais qu'il était con, mais à ce point-là il faudrait lui décerner un prix, un prix Nobel même ! «Tu vois, en tant que senpai, tu es censé m'écouter !» T'écouter ? Pour quoi faire ? Ton imbécilité ferait que déteindre sur moi, alors merci mais non merci ! Concentrons-nous plutôt sur ces magnifiques verres à nettoyer. Je n'ai jamais autant apprécié un simple verre de toute ma vie. Même quand y avait une boisson sucrée dedans. Mais ce serait encore mieux si je pouvais en avoir, là, toute de suite. Ah, je n'ai jamais autant rêvé de lait-fraise…
«Alors, en tant que senpai, Mitsuaki-senpai t'obliges à faire un graaand sourire !» Non mais ça va, les chevilles ? J'ai jamais accepté que tu sois mon sen- «Comme ça !» MAIS QU'EST-CE QUE TU FOUS, BORDEL ?! Qui t'a donné le droit de me toucher comme ça ?! À cause de toi j'ai sursauté -une fois de plus- et failli faire tomber ce putain de verre ! Mais préviens quand tu fais ça, bordel ! En plus, tu peux dire ce que tu veux mais à partir du moment où tu tires sur mes joues pour essayer de vaguement former une grimace qui s'apparenterai à un sourire, c'est tout sauf un sourire, puisque de un c'est forcé, de deux c'est même pas moi qui le force, et de trois quand t'as enlevé tes mains mon expression est devenue l'exact opposé de ce que peut être un sourire. Tsss. Je te jure que si on n'était pas au boulot je t'aurais collé une telle claque que le visage des enfants de tes enfants aurait la forme de ma main ! «Tu vois, ça t'as pas tué, pas vrai ?» C'est fini, je ne t'écoute plus, tu 'existes plus, tu ne fais plus partie de ma vie, espèce de sale stalker de merde qui sait rien faire d'autre que m'embêter. Tu peux déblatérer autant que tu veux, ça ne m'atteint plus.
Concentration. Pense à ce soir quand tu sortiras enfin de cet endroit, quand tu rentreras tranquille, seul, dans le calme et le silences, relatifs, certes, de la nuit. Il fera sombre et froid, mais c'est ça qui est agréable, car peu de gens sortent à ce moment. C'est dommage d'avoir la crève, t'aurais pu faire un petit détour par un parc ou un endroit calme, histoire de calmer ta migraine et de te reposer. Mais ça, au final, tu le feras à l'appart', avec un peu de chance y aura un gâteau tout chaud qui t'attendra. Et puis sinon, y aura toujours plein de bonbons et un bon lit. Pour que ça arrive plus vite il faut s'occuper, passer le temps pour ne pas le voir passer. Donc je vais bosser, je vais aller ranger tous ces verres et — «Faut riiire !» ?! «Cliiing clang cling.» Mais qu'est-ce qu'il me veut encore à me tirer les joues il est pas au courant que j'aime pas ç— Attends. Ce bruit. Merde. Le plateau a vraiment fini par tomber. Une seconde de flottement, deux. Je baisse les yeux vers le sol, pour voir que sur les quatre verres, un seul a, je ne sais pas comment, réussi à survivre. Ça va mal aller. Très mal aller. «Bon, alors maintenant t'arrêtes avec tes conneries parce qu'il y a que toi que ça fait rire, et comme c'est TA faute, TU vas tout ramasser, TOUT DE SUITE !!!» J'ai un peu trop haussé le ton, mais merde, c'est vrai ce que je dis ! Et j'attends même pas qu'il proteste ou autre pour littéralement lui balancer le balai à la figure. Il a de la chance que je sois pas en forme sinon je l'aurais lancé très très fort. Et pendant ce temps-là je vais faire un tour ailleurs, très loin et au calme, faut que je me calme pour retourner bosser. Mais quel con, quel con, y a pas d'autre mot pour dire ça, c'est juste— RAAAH !!
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| | | Mitsuaki Masahiro
Messages : 19 Date d'inscription : 31/10/2014 Age : 36 Localisation : youhou
| Sujet: Re: heat up!! ••• léo & masahiro Jeu 20 Nov - 6:57 | |
| Cette fois-ci, c'est toi qui sursaute en entendant un bruit de verre se briser. —Non? Si? Oh non — Leo va te tuer de sûr. Il prend un certain temps avant de réaliser la connerie qu'« il » a fait. T'allais devoir t'excuser à tes supérieurs et leur demander de te mettre à faute et pas Léo (ce qui n'était plus vraiment une nouveauté vu que ç'arrivait un peu trop fréquemment); sinon Léo n'allait vraiment pas être content. « Bon, alors maintenant t'arrêtes avec tes conneries parce qu'il y a que toi que ça fait rire, et comme c'est TA faute, TU vas tout ramasser, TOUT DE SUITE !!! » Et il te balance le balais au visage, le manche se cognant contre ton nez pour ensuite tomber le sol. Tu ne dis rien, t'attends qu'il parte pour que tu commences à te sentir mal. Déjà parce que t'avais l'impression de t'être fait engueulé tel un parent qui faisait la morale à son enfant. Ça contrastait avec ce que t'avais dit plus tôt, avec le délire du senpai et tout ça. En plus, il avait hurlé tellement fort que tout le bar avait entendu et tu te sentais un peu humilie: ta fierté en avait pris un sacré coup et tu ne pouvais même pas pleurer parce que bon, c'est pas très bien vu qu'un adulte de vingt-six ans fonde en larmes parce qu'on l'a engueulé. Bon après, ton manque de maturité un peu trop flagrant t'empêchait de remarquer que ce que t'avais fait — que ce que tu faisais subir à ce pauvre garçon n'était vraiment pas agréable à supporter. Tu rattrapes le balais, te frotte le nez pour essayer t'atténuer la douleur que tu ressentais, tu renifles et, les larmes aux yeux, tu ramasses les bouts de verres, murmurant entre temps un « C'est sa faute, il sursaute trop et pour rien... » Voilà, ça c'est mature, de rejeter la faute aux autres.
« En plus, il était joli quand il souriait... » Tu fais la moue en jetant les bouts de verre, prenant une pause (parce que t'avais travaillé très dur!) juste pour que t'évites de montrer ta mauvaise humeur (ç'arrive de temps à autres) aux clients. Tu te comportes comme un gosse mais tu n'aimes pas être traité comme tel, c'est assez problématique pour le coup. Pour le coup, t'étais bien content de vivre "seul" (n'oublions pas Akemi) parce que vu ce que tu faisais chez toi, tu finirais par bouder et finalement virer ta « petite amie » parce qu'on t'interdit de faire ce que tu veux (= regarder des séries toute la journée en mangeant des chips et parfois des sucreries), ce qui est encore plus problématique. Enfin bon voilà, même si tu es habitué à la froideur et la méchanceté de Léo, la certaine humiliation que tu avais vécu il y a moins de cinq minutes t'avais un peu démoralisé et pourtant, tu refusais de te laisser abattre! Après tout, si tu t'arrêtes là, il aura eu ce qu'il voulait mais toi, toi t'auras juste échoué. Ce qui serait encore pluuus problématique. Tout ça, ce n'est qu'une suite de problèmes et évidemment, t'es plus un littéraire qu'un matheux alors tu ne sais plus vraiment quoi faire.
Tu te claques les joues. Pas de dépression! Pas de dépression! Pas de dépression! Tu te répètes cette phrase encore et encore jusqu'à-ce que les mauvaises ondes disparaissent. T'allais laver quelques tables, accueillir quelques clients et voilà, tu te sentiras beaucoup mieux. Allez, un peu de courage, Masahiro! T'as vécu bien pire que ça alors un simple coup de balais dans le nez et une engueulade, ça ne peut pas te tuer! Motivation! Tu te claques les joues une deuxième fois et du coup, tes joues sont un peu rouge. « Mamie, donne moi du courage! » ... Oui oui, tu viens vraiment de dire ç'à voix haute. Tes collègues sont un peu confus, et tu te lèves, décidé, marchant vers une de tes "amies" (qui se résumerait plutôt en connaissance mais toi tu considères tout le monde comme tes amis dooonc voilà). « Jette moi un grand seau d'eau froide à la figure! » Elle soupire longuement, comme exaspérée par ta stupidité. « Nan. Si tu finis trempé ça n'arrangera personne ». ... Bon d'accord. C'est vrai que là c'est un peu trop extrême. Tu te diriges en dehors de l'espace réservé aux employés et tu cherches de loin Leo. Ça ne te prend pas longtemps — sa chevelure blanche n'est, au fond, pas si invisible que ça. Tu le vois accueillir des clients et, par chance, tu ne sais pas comment, tu vois une table à débarrasser. Merci mamie, je t'aime.. Tu souris et tu t'approches de ton but.
Tu sors le chiffon et tout ça, tu laisses le pourboire à celui qui l'a mérité et tu te contentes de prendre les verres, appelant Leo avec des « Psssst! » comparables à ceux d'un écolier voulant transmettre une rumeur à un autre élève. Sachant pertinemment qu'il ne répondrait pas à tes appels. Tu lui fais un clin d'œil complice quand même, essayant de te faire tout de même assez visible. « Le sourire! Le pourboire! » Tu pointes tes lèvres formant un grand sourire. « Si t'as un pourboire, tu pourras t'acheter plus de bonbons! » Pas très convaincant comme argument — y'a que les gosses de treize ans qui s'achètent des bonbons avec leur argent de poche mais les bonbons, y'a pas d'âge pour les aimer. | |
| | | Brooks Leo J.
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| Sujet: Re: heat up!! ••• léo & masahiro Jeu 20 Nov - 19:25 | |
| To... Smile ?
Calme, calme, calme-toi. Calme-toi, calme-toi, c'est rien, c'est pas ta faute de toute façon et puis tu sais très bien qu'avec lui ce genre de connerie ça arrive tous les jours de toute façon, c'est pas vraiment un cadeau. Bref. Une petite pause juste après avoir commencé le service ça le fait pas trop, mais au moins il est sûrement en train de ramasser sa connerie alors il viendra pas m'emmerder, c'est déjà ça. Et puis comme j'ai dû attirer l'attention d'à peu près tout le monde en gueulant comme ça, je vais attendre que ça se calme. On va tous se calmer et je reprendrai le boulot normalement après, en espérant qu'il me foute la paix vu comment je l'ai engueulé. Même si ça marche qu'une heure, ce serait déjà une heure de calvaire en moins, ou disons plus supportable, parce que si je pouvais me passer de bosser je le ferais, hein. Vraiment, je comprends toujours pas pourquoi la société fonctionne comme ça et pas autrement, ça m'échappe, je pige pas, c'est tout. Et, à vrai dire, c'est déprimant, même si la société en soi est déjà quelque chose de bien déprimant aussi, je pourrais écrire un truc de l'épaisseur d'un dico dessus pour me plaindre ou juste me soulager un peu. Si j'écrivais. Mais bon, la littérature, tout ça, j'aime bien mais c'est pas vraiment mon truc, ça l'a jamais été. Hm, mais de toute façon rien n'est mon truc, je suis pas fait pour vivre ici, moi. Entouré de gens tous plus abrutis les uns que les autres, à se demander s'ils ont un cerveau.
Parce que oui, mesdemoiselles, je vous entends glousser dans mon dos quant à mon petit «écart» de tout à l'heure, et non mesdemoiselles je ne suis pas «mignon» quand je crie sur mes collègues, si vous creusiez un peu vous comprendriez que mes sentiments à leur égard -surtout si je leur crie dessus- ne sont pas feints mais on ne peut plus authentiques, quand je n'aime pas quelqu'un -comme dans votre cas la fille dont vous parliez tout à l'heure-, je lui dis en face, moi, je suis une personne honnête, c'est une qualité de plus en plus rare de nos jours. Et merde, j'aurais dû faire une pause plus longue, je suis pas spécialement plus calme, en fait. Juste en apparence, même si j'ai bien l'impression que mon aura reste quelque peu... Repoussante. Et oups, je vous ai posé vos verres un peu trop fort, mais si ça peut vous faire arrêter de jacasser, ne serait-ce que quelques secondes, j'en serais ravi. Quoique, avec le bar qui a de toute façon une certaine animation, que deux personnes se taisent ou non ne change rien. Les boulots nécessitant des interactions sociales ne sont vraiment pas faits pour moi. Aucun boulot n'est fait pour moi, en fait. Mais va vraiment falloir se calmer, pas de coup de blues au boulot. ... LE COMBLE. Tss, y'en a marre, sérieux. Ça va finir par me redonner la migraine, tout ça, je vais aller me rafraîchir les idées.
«Jette-moi un grand seau d'eau froide à la figure !» ... Son idiotie est tellement grande que je l'entends même de loin, quel exploit. Quoiqu'il en soit, c'est l'idée. Je passe discrètement à côté -miracle, il ne me voit pas- et vais dirctement ranger un ou deux trucs pour ensuite m'eclipser aux toilettes, c'est dingue comme c'est calme, comme endroit. Et un bon coup d'eau bien fraîche sur le visage, ça va faire du bien. Je me demande pourquoi j'y avais pas pensé avant. «Plic. Ploc. Plic, ploc.» Respire. «Plic, ploc.» Là. Voilà. Ça fait vraiment du bien ça, ça remet les idées en place, j'ai l'impression d'avoir la tête moins lourde, et ça c'est vraiment agréable. Prêt à repartir bosser, j'imagine. En jetant un coup d'oeil vers le miroir, j'ai quand même l'impression de faire, hm... Fatigué. Et un peu blême aussi, enfin plus que d'habitude, mais ça qui peut le voir à part moi ? Être albinos, c'est avoir l'air faible et malade en permanence, donc forcément quand on est vraiment malade personne le remarque. Mais d'un autre côté, ça peut être pas mal, on me pose pas de questions et on me laisse tranquille, déjà que rien que l'agitation extérieure peut me filer la migraine, si en plus on vient m'emmerder... Enfin, il est temps de replonger une bonne fois pour toutes dans cette agitation, malheureusement.
Ni une, ni deux, je trouve un prétexte pour m'éloigner le plus possible et de la zone des employés -où l'autre idiot doit être en train de flâner- et du milieu du bar, où les clients font pas mal de bruit. Des gens arrivent, je vais aller les accueillir. L'entrée, c'est très bien, ça fait pas (trop) de bruit. «Bonjour. Pour trois personnes ? Suivez-moi.» Loin, loin loin loin, je me sens comme observé, d'un coup. Et si j'ai bon, c'est un abruti, et ça se rapproche. Sérieux. Ça lui a pas suffi que je l'engueule ? Apparemment ça a dû le faire se la fermer juste le temps de ramasser les verres brisés. Trop dommage. Et aussi, arrête de m'appeler en chuchotant comme un gosse, de un t'es pas un gosse, de deux tu sais très bien que je vais te mettre un vent monumental, et de trois c'est ridicule. «Le sourire ! Le pourboire !» Putain, t'en as pas marre, avec ton sourire à la con ? T'as essayé, ça a foiré, tu devrais en rester là, surtout vu comment je t'ai crié dessus tout à l'heure ! N'importe quelle personne normale réagirait comme ça. Sauf qu'il doit pas être normal, sinon ça se saurait. Oh, j'en ai marre, c'est sûrement la personne qui doit me donner le moins envie de sourire, et puis même, j'en ai pas besoin, de son pourboire !
«Si t'as un pourboire, tu pourras t'acheter plus de bonbons !» ... Ok, je retire ce que je viens de dire. Je sais pas d'où il sait que je suis accro aux sucreries -même si je le cache pas vraiment, je crois-, mais pour une fois il a pas tort. Sourire pourrait vraiment me donner plus de bonbons ? ... Je vais y réfléchir en allant chercher mon carnet. Hm, j'imagine que si je souris ça me rajoute du charisme et les gens ont envie de serveurs agréables, pas seulement efficaces. Je crois. Mais en même temps j'entends dire que le côté froid donne du charme aussi, et ça c'est quand même plus simple à faire. Y a pas à se forcer. Alors le mieux serait de le garder ? Ou de sourire ? ... Les deux, non ? Je reste normal et je souris de temps en temps pour faire genre j'ai un coeur et avoir encore plus de charme ? On va essayer. Hrrrm. Glps. «Puis-je prendre votre commande ?» ... Merde, pour le coup je sais pas si c'était un sourire ou une grimace. C'est que je peux pas vraiment sourire sur commande, moi. En plus il me perturbe avec ses clins d'oeil à la con, c'est pas discret du tout, sérieux. Prendre une expression blasée -et lui lancer un regard noir par la même occasion- est tellement plus simple... Ah, qu'est-ce que je ferais pas pour du sucre...
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| | | Mitsuaki Masahiro
Messages : 19 Date d'inscription : 31/10/2014 Age : 36 Localisation : youhou
| Sujet: Re: heat up!! ••• léo & masahiro Jeu 4 Déc - 6:49 | |
| Tu sais pas trop à quoi tu t'attendais, le coup des bonbons n'était probablement pas assez bon pour Leo, les chances pour qu'il aime les sucreries comme toi et ta puérilité sont assez basses, tu l'imagines bien être le genre du type qui mange cinq fruits et légumes par jour — mais peut-être qu'il était juste aussi froid et méchant seulement au travail pour pas paraître genre nul ou je sais pas quoi. Au fond, t'espérais que ça soit ça parce qu'une vie aussi froide et seule, ça doit vraiment être triste. En fait, l'est, t'as vécu ça genre toute ton enfance donc ouais — t'espérais de tout ton cœur que ça soit ça, sinon, t'allais encore plus lui casser les couilles juste parce que tu voulais qu'il vive un peu plus. Ça serait franchement problématique s'il finissait par—je sais pas, se suicider, s'enfermer chez lui, ce genre de conneries. T'es un peu parano quand même; même légèrement pessimiste ce qui ne te ressemble pas du tout, mais là, c'est surtout que tu t'inquiètes parce que voilà, Leo, même s'il t'a rembarré des tonnes et des tonnes de fois, tu l'aimes bien et tu le considères quand même comme un ami. En fait, tu considères tout le monde comme ton ami donc c'est un peu con mais—voilà. Enfin bon, en continuant de nettoyer la table en jetant des coups d'oeil discrets à ton voisin. Qui apparemment semblait faire un effort pour son pourboire.
C'était mignon mais ça ressemblait plus à une grimace qu'autre chose — c'est l'intention qui compte, hein? Tu te contentes de lui sourire, quelque chose de gêné, mais t'essaies de le cacher parce que bon. Tu accompagnes ton sourire d'un pouce levé, voulant dire "Good Job!" dans ta tête. De l'autre côté, les clients semblaient quelque peu confus et un se retient douloureusement de rire. Tu attends que Leo se concentre de nouveau sur ses clients pour cette fois-ci leur montrer ton index se posant sur tes lèvres, toujours avec ce même sourire gêné. Sérieusement—Comment est-ce que t'es censé réagir? Si tu l'encourageais il allait probablement recommencer—et tu savais pas si c'était une bonne chose. Si tu lui disais que c'était une mauvaise idée finalement, il va bien évidemment comprendre et tu vas probablement te faire assassiner par l'albinos. Moment de réflexion intense, c'était un autre problème que t'arrivais toujours pas à résoudre. En fait c'est pas pratique, t'as pratiquement toujours des problèmes et tu sais jamais les résoudre. Pourtant, t'étais pas si nul que ça en maths—enfin t'étais obligé beaucoup contrairement au japonais mais on va pas s'étaler là dessus. Peut-être que tu pourrais "forcer" les clients à ne pas laisser de pourboire–il comprendrait que même en souriant ça servirait à rien...? Et par la suite tu donnerais tout de même un peu d'argent à Léo pour euh. Ses bonbons? T'arrives toujours pas à croire que ça l'a convaincu mais en tout cas tu pourrais probablement réutiliser cette idée, qui sait.
Tu attends que Leo parte et soit incapable de te voir pour t'approcher des clients et tu t'accroupis un peu pour x ou y raison. Tu leur expliques gentiment la situation et l'idée quelque peu méchante mais indirecte que t'avais et tu leur demandes tout aussi gentiment de ne pas laisser de pourboire et que s'ils voulaient le faire, ça serait lui qui le ferait derrière le comptoir. Ils étaient toujours aussi confus et l'autre se retenait toujours de rire. « D-Désolé... » Tu ris nerveusement. « Ça vous fera plus d'argent pour des bonbons! » Les clients devaient probablement approcher la vingtaine et s'étaient donc occupés de se foutre pas très gentiment de ta gueule parce que merde, t'étais largement plus vieux qu'eux. Toujours est-il que les bonbons c'est franchement bien et si on devait t'offrir des bonbons pour ton anniversaire tu en serais très content (puisque de toute façon tu n'as jamais eu quoique soit à Noël). En fait, tu serais content quoiqu'il arrive parce que c'est l'intention qui compte, et que t'as pas besoin de grand chose pour être content: regarde, t'es toujours content toute la journée et même quand tu dors t'es content parce que euh. T'aimes bien dormir. T'aimes beaucoup de choses en fait. Bref, les bonbons c'est bon, et les clients avaient tout de même acceptés un peu trop volontiers mais soit.
Tu te dépêches de repartir sur ta table et tu finis rapidement de faire ce que tu dois normalement faire; à savoir récupérer les verres et jeter un coup de chiffon dessus si c'était trop crade. Le problème c'est que, intelligent comme t'étais, t'avais complètement oublié le plateau. Nice. Tu soupires très profondément, exaspéré par ta propre connerie. Tu fais rapidement un aller-retour pour aller chercher l'objet et croise Leo entre temps. Tu lui répètes « Good Job! », levant de nouveau le pouce. Après ça, tu récupères les verres et laisse donc le pourboire sur la table. Tu pars derrière le comptoir pour rincer les verres et tout ça et attends accessoirement Leo qui va probablement te tuer parce qu'il a souris pour rien et que s'il avait pas souris il aurait probablement eu le pourboire. Mais bon, depuis le temps, t'avais l'habitude de te faire engueuler, et puis bon, tant que c'était pas comme tout à l'heure, ça irait, non? | |
| | | Brooks Leo J.
Messages : 11 Date d'inscription : 11/11/2014 Age : 30 Localisation : Le plus loin possible de toi.
| Sujet: Re: heat up!! ••• léo & masahiro Mar 9 Déc - 20:49 | |
| You're really hopeless.
… Hm, il me fait signe que ça va ? C'était pas si mal, alors ? Un pouce levé ça veut bien dire ça, hein ? Remarque avec cet abruti ça pourrait être autre chose, mais comme c'est plus ou moins quelque chose d'universel, et qu'il a l'air de sourire, j'imagine que ça pourrait être pire ? À son air gêné, je pense que ça pourrait être mieux aussi. Hrm. Faudra… Réessayer ? S'entraîner ? Attends, moi, m'entraîner à sourire ? Alors là, oui, décidément, que ne ferais-je pas pour du sucre… être prêt à sourire, et surtout m'appuyer uniquement sur l'avis de ce type pour savoir si je dois continuer ou pas… J'aurais jamais imaginé penser ce genre de choses un jour. Enfin bref, j'imagine que de toute façon il m'en touchera deux mots, il peut pas se la fermer plus de euh— vingt secondes. Bref, je reporte mon attention sur les clients, en essayant de me départir de cette aura noire que j'avais pris pour fixer l'autre idiot, mais comme je sais pas trop sourire et que je sais pas ce que je devrais faire pour l'instant, je m'abstiens. J'ai l'air plus ou moins neutre j'imagine, comme d'habitude quand je bosse quoi. Je prends leur commande rapidement et m'en retourne vers la partie «Privée» de l'établissement, pour préparer ce qu'il leur faut, rapidement aussi, même si ça fait du bien, je n'étais pas très à l'aise après cet essai de… Sourire. Ahem. «Atcha— !» …? Oh, merde, voilà la crève qui revient me faire suer. Comme si j'allais pas assez trimer comme ça, merci. Vraiment, merci. Manquait plus que ça. J'espère que ça va aller. Quoiqu'il en soit il le faudra bien, je dois encore pas mal travailler cet après-midi, ça ne fait que commencer, après tout. Et Dieu sait comme j'ai mal commencé, aujourd'hui… Pff, y a intérêt à ce que ça s'améliore.
Je retourne servir les clients, et je vois qu'il y en a un qui me regarde assez… Bizarrement. Qu'est-ce qu'il a ? C'est à cause de tout à l'heure ? De mon… De mon essai de sourire ? Tss. Oui bah monsieur je suis désolé mais y en a qui ont besoin de faire des efforts pour être souriants, ou aimables, la misanthropie c'est pas toujours bénéfique. Et c'est à cause de qui, ça, monsieur ? Oh, connard. J'en ai sérieusement marre des gens qui peuvent pas s'empêcher de juger les autres toutes les trente secondes, comme ça, en le montrant. C'est blessant. Voilà pourquoi je me tiens à l'écart des autres, qu'est-ce qu'on peut faire quand on est seul ? Pas grand chose. Alors on évite comme on peut la douleur. Pensons à autre chose. Je devrais aller prendre une autre commande, ou débarrasser une able, ou quelque chose comme ça. Ah ben, le comptoir est vide et y a des gens qui attendent, je vais m'y mettre. C'est que c'est un peu moins fatiguant. Et justement je— «Atcha— !» Hm, encore ? Oh, non, je sens que ça va mal finir encore cette histoire, j'ai eu un petit frisson, à l'instant. Mais bon, je suis sûr que personne captera que j'ai la crève puisque je suis déjà blanc comme un mort quand je suis en forme. Allez, ça va passer. Allons s'occuper de ces gens qui ont l'air de s'impatienter. Le comptoir semble moins bruyant que le reste, comme un petit ilot dans une mer agitée par le bruit, c'est plutôt agréable.
Hm, on dirait que les gars de tout à l'heure partent ? J'attends qu'ils soient sortis pour aller me mettre à débarrasser leur table, c'est que j'ai quand même envie de voir s'ils ont laissé quelque chose… J'ai fait des efforts, et puis, ça allait, tout à l'heure, non ? Enfin, ça allait du point de vue de l'autre Masahiro - qui d'ailleurs me répète encore un «Good job !»-, et faut pas oublier que c'est peut-être pas le meilleur des points de vue. Je dis ça pour pas être trop déçu si jamais y a rien, mais au fond j'ai quand même carrément envie de m'acheter des bonbons. Même si j'en ai déjà. En temps normal j'en aurais pas rachetés, mais comme c'est un pourboire -enfin peut-être-, je ne piocherais pas dans mes propres économies… Ah, espoir. … Et, ah, désillusion. Y a rien, merde. … Mais attends, dois-je en juger que c'est parce que ça n'était pas assez bien ? Ou juste que, des fois, même quand ils sont satisfaits, les gens ne laissent rien ? C'est parce qu'ils savent pas ce que c'est, comme boulot. On fait des kilomètres et des kilomètres, au début j'en avais mal aux pieds. Ah, ça me saoule. Je soupire et ramène le plateau chargé jusqu'au comptoir pour le décharger.
Mais cette fois-ci j'espère que l'autre andouille ne va pas encore me faire tout renverser, une fois ça me va amplement. Et lui aussi, on dirait, il a l'air tout gêné. C'est bizarre, ça, d'habitude quand je luis crie dessus -même si tout à l'heure c'était particulièrement violent- il redevient aussi collant et chiant qu'avant au bout de, hm, une minute. Mais c'est pas plus mal, c'est calme. Et de temps en temps, surtout quand t'es déjà assez crevé sans avoir encore rien fait, bah ça fait du bien. Je mets donc l'addition dans la caisse, et m'attarde un peu dessus, mais comme d'habitude, je garde rien pour moi. Au fond, c'est pas si grave. Si je continue à, euh, sourire, ça viendra peut-être ? Mais après, tant que j'ai encore du sucre chez moi ou avec moi, les pourboires, c'est pas le plus important.
… J'ai comme l'impression d'être observé. Bizarre. Je lève doucement le nez et vois un groupe de plusieurs, hm, collégiennes ? Lycéennes ? Glousser et discuter, toutes excitées, en me regardant. Je vous ai grillées. Putain. Des fois j'aimerais bien pouvoir passer inaperçu… Mais c'est décidément pas au Japon que ça arrivera, même si je me teignais les cheveux il resterait mes yeux, et tout le reste. Oh, comme je déteste qu'on parle de moi comme ça, surtout sous mon nez… Je me dis que des fois je devrais aller leur dire d'arrê— Wait. Peut-être que je peux aller m'occuper de cette table, et si je le fais bien j'aurais un pourboire ? Ça me semble plus facile que tout à l'heure, je devrais essayer. Ça va être plus dur à supporter, par contre, les jeunes filles et leurs caquettements, ah, putain, quelle torture. Fais-le pour la bonne cause, Leo. Arrivé devant elles, je crois que ma présence les ravit et que du coup elles se taisent ? Bon, ben, tant mieux. «Bonjour, que puis-je vous servir mesdemoiselles ?» Allez, allez, un sourire, il le f— «Atcha— ! 'tcha— !» … Y a mieux, dans le genre sourire. Fucking disease. «… Je vous prie de m'excuser.» Ah, mais quelle honte, vraiment, comment je peux sourire après ça ? En plus, c'est moi ou j'entends d'autant plus de gloussements ? «Kyaa, vous en faites pas !» «Vous allez bien ?» «Il est trop chou !» … COMMENT. JE PEUX. SOURIRE. DEVANT. ÇA. Mon expression doit être une grimace encore pire que tout à l'heure et c'est même pas voulu, bordel ! Merde, qu'est-ce que je fais ? «Dites, vous avez une copine qui s'occupera bien de vous ce soir ? ~» … «Yori, c'est indiscret et très gênant ce que tu dis !» Et toi, alors, pourquoi tu pouffes comme ça si c'est indiscret ? Et merde, de l'aide… Machinalement, et un peu désespérément, je cherche aux alentours quelqu'un qui pourrait m'aider, venir me remplacer, ou, hm, je sais pas moi…! Et mon regard tombe droit sur Masahiro. Je regretterai sûrement de penser ça, mais, viens m'aider s'il te plaît ! J'espère que mon regard est suffisamment explicite pour qu'il capte, ce con. Sinon je suis bien parti pour créer une ambiance glaciale, et adieu le pourboire, adieu les bonbons. Oh, vraiment, j'aurais pas dû prendre cette table. Enfin, non, c'est lui, avec ses histoires de pourboire, qui me fait faire n'importe quoi ! Si j'y pensais pas j'aurais remis tout le monde à sa place, merde ! Il a intérêt à venir !
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| | | Mitsuaki Masahiro
Messages : 19 Date d'inscription : 31/10/2014 Age : 36 Localisation : youhou
| Sujet: Re: heat up!! ••• léo & masahiro Lun 15 Déc - 16:20 | |
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Regrettant immédiatement la connerie que tu venais de faire, tu te lamenta sur ton sort une bonne minute sur le comptoir avant de décider qu'il fallait vraiment que tu fasses quelque chose parce que sinon tu vas te faire virer de cet endroit ce qui serait plutôt dérangeant. Tu décides de mettre Leo de côté un petit moment le temps d'accueillir deux ou trois groupes de clients tout en jetant quelques coups d'œil à l'albinos. Apparemment ça ne le gênait pas tant que ça et dans un sens, tant mieux? Gentiment et poliment, tu fais ce que tu as fait de tonnes de fois: accueillir des clients, leur proposer une table, prendre leur commande, leur amener pour ensuite régler l'addition pour par la suite regarder discrètement si un pourboire avait été laissé. Un enchaînement d'actions faciles mais qui peuvent être fatigantes lorsqu'on s'occupe de plusieurs clients en même temps. Ce qui est le cas pour toi: mauvaise idée vu que tu es très tête en l'air et il allait forcément t'arriver une bricole: t'allais te tromper de commande, ce qui pouvait avoir l'air mignon de temps à autres. La plupart du temps, ce genre de clients ne laissent de toute façon pas de pourboires: elles n'ont pas assez d'argent pour laisser des yens en trop ce qui est regrettable mais compréhensible. Surtout que le pourboire n'est pas forcément utile, certes pour toi ça équivalait à de l'argent à dépenser pour des sucreries, mais avoir quelques yens de plus en liquide ce n'est pas forcément utile sauf pour du dépannage.
Pour le coup, t'arrives à ne pas de tromper ni te casser la gueule et tu te complimentes intérieurement, souriant joyeusement (encore plus que d'habitude en fait) et limite sautillant lorsque t'étais immobile. Assez immature en soi mais bref, voilà que t'étais actuellement en train de bosser et tu n'en n'es pas peu fier! Tu arrives enfin à te détacher de quelqu'un pour travailler, c'est quelque chose d'assez rare mais tu n'as pas très envie qu'on te jette dehors. Tu restes comme ça pendant quoi, cinq, dix minutes? Ç'aurait pu durer quelques heures si tu n'avais pas entendu Leo éternuer et des filles s'exclamer dessus. Victime de son succès, hein? Tu ne le savais pas aussi populaire, en fait, la popularité tu t'en fiches (c'est surtout un sujet sensible vu que t'as un très gros problème avec ça, tout le monde te détestait pour x ou y raison au lycée et maintenant ben... la "popularité" de romancier était quelque peu étrange à supporter, heureusement que tu rencontres un lecteur tous les trente-six du mois). « Dites, vous avez une copine qui s'occupera bien de vous ce soir? ~» « Yori, c'est indiscret et très gênant ce que tu dis! » Quelque peu confus par les propos du groupe d'adolescentes, tu te retournes pour voir une paire d'yeux bleus posés sur toi. Euh... Ça veut dire qu'il a besoin d'aide là, pas vrai? Erf — Comment est-ce que t'es censé faire là? Prendre en charge les quelques filles à sa place?
Visiblement c'était la seule solution et tout naturellement, tu décides de t'approcher d'un pas rapide avant d'arriver à destination et de poser ton coude sur l'albinos. « Bien sûr! Ne vous inquiétez pas, je m'occuperai bien de lui ce soir! » T'es content de ta connerie mais tu sais que Leo va t'assassiner quand il le pourra: si toi tu aimes absolument tout le monde (panromantisme yay), Leo et l'amour, c'est très probablement une grande histoire de haine ou quelque chose comme ça. Tu ne l'as jamais vu traîner avec qui que soit et il n'a vraisemblablement aucune envie de finir avec quelqu'un. Quant à toi, tu t'en fiches un peu (enfin—pas trop, ça te déprimes un peu mais heureusement, Akemi et Yukimitsu sont là pour combler le vide de la petite amie/le petit ami). Si toi, imiter un couple te semble totalement naturel et à la limite du vrai, l'albinos doit probablement se sentir extrêmement gêné: déjà qu'avec les filles ça passe pas forcément, avec les garçons, ça doit être un gros "nope". « Et donc comme vous pouvez le voir, mon collègue est malade, il a besoin de repos et il va donc prendre une pause histoire de se remettre de tout ça! » Tu souris gentiment aux pauvres filles, qui doivent être choquées ou au moins déçues de ton mensonges paraissant pourtant plus que vrai. « C'est donc moi qui s'occupera de vous! »
Tu fais signe à Leo d'aller se reposer, ton sourire ne quittant pas tes lèvres. « Votre commande, donc? » Les clientes sont visiblement très déçues et soupirent. « Awwww, non seulement il est casé mais en plus il aime pas les filles! » « C'est toujours les gays qui sont les plus beaux, c'est vraiment pas juste! » Un peu gêné, ton sourire perd en largeur et devient un sourire gêné, accompagné d'un rire nerveux. « Désolé—? » Elles se lamentent même pas une minute: c'est juste de l'attraction physique, au bout de quelques heures voire minutes elles auront oubliés et ça sera de l'histoire ancienne. « Deux cafés et un coca, s'il vous plaîîîîîîît... » Elle fait la moue et semble même quelques peu haineuse envers toi. Endure endure Masahiro, ça ne durera pas longtemps! Tu continues de sourire par contre, le sourire, c'est important. « C–Compris... » Ah, tu t'en veux un peu de les avoir cassé comme ça, mais c'est la seule idée que tu as eu, pour le coup. Tu te presses de faire l'aller retour, de leur apporter leur boissons, addition etc. Pas de pourboire, prévisible mais quelque peu décevant et triste pour l'albinos. Tu te diriges par la suite à l'espace réservé au personnel pour y retrouver Leo, les yeux fermés pour ne pas voir la très probable mitraillette dans ses yeux. « Explications! Explications! Explications! » Tu parles assez fort, pour essayer de ne pas te faire écraser par l'albinos. « C'était um—pour ne pas qu'elles essaient de te draguer? Je sais que t'aimes pas ça! Et euh! Comme ça tu pouvais aller te reposer! » Tu ouvres très légèrement l'œil droit pour observer la réaction de ton collègue, un peu (beaucoup) nerveux.
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| | | Brooks Leo J.
Messages : 11 Date d'inscription : 11/11/2014 Age : 30 Localisation : Le plus loin possible de toi.
| Sujet: Re: heat up!! ••• léo & masahiro Lun 22 Déc - 10:16 | |
| What should I do of you ?
Bon, il n'a pas l'air si abruti que ça puisqu'il vient, c'est qu'il a dû comprendre. Tant mieux, en un sens, même si avec lui je peux m'attendre au pire. Quoique, il trouvera toujours pire que ce que je pourrais imaginer, je crois. Ah, mais quel con. … Eh ?! Déjà s'il pouvait éviter de s'accouder comme ça sur moi, ce serait bien, à chaque fois je surs- «Bien sûr! Ne vous inquiétez pas, je m'occuperai bien de lui ce soir !» … … … … QUOOOOIIIIIII ?! QUOI ?! QUOI ?! Je—… Je m'attendais tellement pas à ça, j'ai failli faire un infarctus. Et— Et je ne sais même pas quoi faire ou dire, TU TE RENDS COMPTE DE CE QUE TU VIENS DE DIRE TRIPLE ANDOUILLE ?! J'imagine que c'est le contraire dans ton cas, mais je peux pas parler d'amour aussi facilement et à n'importe qui, c'est un truc grave, quand même ! Figé comme une statue, et avec très probablement les joues en feu (et quand un albinos rougit ça se voit), je le fusille du regard, cet espèce de con d'abruti de mes deux qui vient de signer son arrêt de mort. Qu'est-ce que tu vas faire, maintenant, hein ? HEIN ? Je te signale qu'à la base je voulais que tu viennes pour ÉCARTER ce sujet de conversation, pas l'inverse !!! Si la connerie chronique était une maladie tu serais sûrement mort-né, c'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible. Tell me that's just a bad dream, oh please do tell me… «Et donc comme vous pouvez le voir, mon collègue est malade, il a besoin de repos et il va donc prendre une pause histoire de se remettre de tout ça !» Respire, Leo, respire. Calm down. Enfin une parole sensée. Enfin. TU POUVAIS PAS DIRE ÇA DÈS LE DÉPART, NON ?! Ça aurait pas suffi ?! Je te jure qu'un jour je te tuerai, je te le promets, t'y échapperas pas espèce de— Espèce de— Raaah mais tu mérites même pas que je t'insulte !! Eh bien je vais suivre ce merveilleux conseil dès maintenant, et aller me terrer dans la salle des employés jusqu'à, hm, au moins que ces charmantes demoiselles et tous les clients des tables adjacentes soient partis. Voire tous les autres clients. Je peux bien glander, pour une fois que l'autre enfoiré bosse, ça s'équilibrera et ça changera pas de d'habitude. Puis de toute façon c'est sa faute.
… Ah, bordel, c'est pas possible. Assis au fond du vestiaire, la tête entre les mains et les coudes sur les genoux, j'essaie de tourner et de retourner ça dans ma tête de façon à ce que ce soit pas si grave, après tout un sage a bien dit quelque part que les choses ne sont dramatiques que si on pense qu'elles le sont. Mais ça marche pas. Peu importe combien j'essaie, c'est limite si c'est pas de pire en pire. Ce qu'il a dit. Ce qu'il a dit. Il a osé insinuer que de un j'étais gay, que de deux on vivait ensemble, et que de trois on sortait ensemble. C'était pas dit clairement -et HEUREUSEMENT pour lui- mais n'importe qui de sensé, et surtout ces filles-là, a forcément compris ça. Même Hélène elle aurait capté. J'ai presque envie de me barrer à l'autre bout du monde juste pour ça. Pour plus avoir affaire à lui. Plus jamais de la vie, pour faire comme si je l'avais jamais connu. Je veux rentrer en Angleterre, pitié. Sérieux, sortir avec lui, c'est l'objectif ultime à ne pas atteindre, plutôt mourir. Bah oui, plutôt crever que de vivre un enfer, comme j'ai toujours dit. Et pour l'instant c'est relativement bien, car même si l'autre con m'a encore foutu dans une situation pas possible -bon c'est aussi un peu de ma faute-, là au moins il m'en a aussi plus ou moins sorti, je suis au calme, et y a rien de mieux que le silence quand t'as l'impression que ta tête va exploser à cause du bruit du bar et de la rage que tu contiens envers certains individus. Donc oui, c'est assez agréable, et je vais profiter tant que je le peux encore. Car une pause n'est malheureusement une pause que si l'on se remet au travail après, et ça, je n'en ai pas le choix. Ça va être vraiment difficile de tenir tout l'après-midi. Surtout avec l'autre dans les pattes et les clients qui ont l'air d'avoir pris la décision collective de me faire chier. Quelle vie de merde.
Je m'allonge quelques minutes sur le banc, je prends quasiment toute sa longueur comme ça. Même si ce n'est pas vraiment ce qu'il y a de plus confortable, c'est agréable et ça fait du bien, de se laisser un peu aller. Là c'est exceptionnel, c'est parce que je suis pas trop en forme et qu'il y a personne. J'ai comme un coup de barre, tout à coup. Mais je dois résister, je vais juste me reposer quelques minutes et— «Explications ! Explications ! Explications !» … Et merde. Worst timing ever. C'est qu'il a crié en plus, qu'est-ce qui lui prend à gueuler alors que le silence régnait ? Ne pas chercher, un con est un con de façon aussi certaine que j'aime les gâteaux. Pour le coup, ça casse tout mon trip de calme et de repos, et par la même occasion ça me donne envie de lui coller une claque. Une belle grosse claque à mon avis bien méritée, pour tout ce qu'il a pu m'attirer comme emmerdes depuis, hm— depuis qu'on se connaît.
Résultat j'attends même pas ses «explications», de toute façon je m'en fous parce qu'il aurait pu éviter de dire ça tout à l'heure, et je me lève d'un bond pour pouvoir aller le— Eh ?! Wait, pourquoi j'ai vu le paysage défiler à toute vitesse ? «… Aïe !» WAIT. Je suis… Tombé ?! Je viens de me lever pour mieux m'étaler par terre ? Oh mais— Merde, j'ai dû me lever trop vite et mon corps déjà faible de base et en l'occurrence malade a pas supporté. Aah, j'ai des vertiges… Merde, ça va pas, ça va pas du tout ça, merde, faut faire un truc. Du sucre. Ouais, du sucre, ça devrait m'empêcher de tomber dans les pommes. J'essaie de me redresser en tendant le bras vers mon sac plein de bonbons mais je le vois trembler et les vertiges ça aide pas, je commence à y voir très flou dis donc… «C'était um— pour ne pas qu'elles essaient de te draguer ? Je sais que t'aimes pas ça ! Et euh ! Comme ça tu pouvais aller te reposer !» … Non. Non, juste, non, tu crois que je peux me reposer tranquille avec toi dans les parages ?! «Boucle-la et donne-moi ça !», répliqué-je du tac au tac, désignant le sac que mon bras n'arrive pas à atteindre. Il va sérieusement falloir qu'il se dépêche l'autre con, je vais pas tenir dix ans comme ça, déjà je suis sûr que ma voix avait aucune autorité, je contrôle plus vraiment là. Et je dois être encore plus pâle que d'habitude, mais ça personne peut remarquer, aha. Respire, respire Leo. Doucement, j'entrouvre la bouche pour avoir un peu plus d'air, et qu'est-ce que j'ai chaud, j'ai de la fièvre ? Merde, merde, non, dépêche-toi, aussi, toi…!
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| | | Mitsuaki Masahiro
Messages : 19 Date d'inscription : 31/10/2014 Age : 36 Localisation : youhou
| Sujet: Re: heat up!! ••• léo & masahiro Mar 23 Déc - 18:45 | |
| T'entends quelque chose de lourd tomber sur le sol et tu sursautes, ouvrant automatiquement les yeux. « L-Leo—?! » Tu le vois par terre, bras tendu vers un sac, bouche ouverte pour pouvoir mieux respirer et joues rougies par la fièvre. Tu paniques dans ta tête pendant cinq minutes, il avait l'air d'aller bien y'a pas si longtemps que ça pourtant? Ahh— Tu t'en veux un peu, t'aurais dû le remarquer avant (quoiqu'avec les albinos c'est toujours très dur de deviner quand il sont malades), t'avais cru à un simple rhume juste parce qu'il avait éternué une ou deux fois. « Boucle-la et donne moi ça! » Plutôt que de directement lui donner ce qui semblait être un sac rempli de qui-sait-quoi devant lui (tu mètrerais ta main à couper que c'est des médicaments), tu le prends par le dessous des bras et tu l'allonges sur le banc. Grr— Il était pas bien lourd mais porter des adultes c'est bien plus compliqué que des enfants. Tu pousses un long soupir après l'effort. « Tu bouges pas! » tu lui ordonnes presque, juste par peur qu'il retombe. Tu prends rapidement le sac et le pose à côté. Tu jettes un rapide coup d'œil à l'intérieur pour voir si, par le plus grand des hasards, y'aurait pas un truc pour je sais pas, la fièvre ou quelque chose comme ça. ... Surprise, c'est des sucreries en tout genre. Tu savais même pas qu'il aimait tout ça! Pas étonnant qu'il ait accepté de sourire et tout après ton excuse sur les bonbons. Ça te fait un peu sourire.
T'hésites un peu à les lui donner— tu sais pas trop si ça l'aidera ou pas, en fait... Quoique, si toi aussi tu te sentais pas bien, t'aurais grignoté quelque chose pour essayer d'ignorer la douleur. Tu lui donnes donc, ne sachant pas trop s'il allait même pouvoir le prendre. Tu réfléchis trente secondes— qu'est-ce que t'es censé faire, là...? C'était probablement un désavantage de vivre tout seul— t'avais jamais eu besoin de soigner une personne malade (Akemi ne tombe, bizarrement, que très rarement malade—voire jamais)(peut-être que quand elle l'est elle ne le dit pas, si c'est le cas, tu mérites de mourir pour ne pas le remarquer). Instinctivement, tu poses ta main sur son front (ils font ça parfois dans les animés) pour toucher quelque de limite brûlant. Conclusion: il a de la fièvre. Ahh— Ça craint grave ça. « Ummmmm — Ça va? » Bien évidemment que non, mais je sais pas, s'il répondait oui, ça voulait dire que c'était pas si grave que ça, non...? Rah— quand on a de la fièvre on est forcément pas bien. « Ummmmmm — » Bon sang, t'as pas été entraîné pour ça, toi! Faut que t'improvises? T'as des centaines et des centaines d'articles de tout et n'importe quoi en tête mais tu sais pas comment aider quelqu'un qui a de la fièvre, géniales tes priorités! Tu sors trois doigts d'un coup, lançant un « Combien j'ai de doigts? » déterminé mais pas du tout assuré.
Tu soupires, complètement déprimé par ton manque de professionnalisme et d'aide envers ton ami. « Désolé— Je sers pas à grand chose... » T'aimerais bien te morfondre sous ta couette mais là pour le coup, c'est pas trop possible. « Si tu veux quoique soit, dis-le, hein! » tu suggères, un peu gêné pour le coup. T'as vraiiiiment pas envie de le laisser agoniser tout seul, tu devrais peut-être chercher quelqu'un non...? Nan, tu veux que ça soit toi qui réussisse sinon tu vas te sentir inutile et ça va te déprimer—tu te sens déjà pas très bien à cause de l'inutilité dont tu faisais preuve... En plus de ça, la fièvre, c'est pas genre, contagieux? Enfin— la grippe? Enfin, tu t'en fiches, s'il doit filer son truc à quelqu'un, ça sera à toi, voilà, parce que tu le fais tout le temps chier et qu'il a le droit de se venger. « Je te dois bien ça... » tu déclares, un ton un peu triste dans ta voix. Ça doit changer de ce qu'il doit avoir l'habitude— mais oui, ça t'arrive, de temps à autres, de te sentir triste (surtout que là c'est à propos d'aider quelqu'un, c'est pas rien quoi). Puis tu sais bien que tu lui casses souvent les couilles (enfin tu le remarques pas mais sa manière de réagir est plus qu'explicite) alors si tu pouvais pour une fois vraiment agir gentiment envers lui ben ça serait bien. « Tu veux que je te ramène chez toi? » Tu marques une légère pause pour réfléchir. Ah ouais c'est vrai: tu sais pas où il habite, pourquoi tu le saurais de toute façon, duh. « Enfin— Je sais pas où t'habites donc chez moi, je sais pas... Mais tu peux pas rester au boulot quand t'as de la fièvre et tout... » Pourquoi t'as l'impression qu'il va préférer crever ici plutôt que rester avec toi chez lui/chez toi? Rah mais là c'est une question de santé, c'est plus important, non? | |
| | | Brooks Leo J.
Messages : 11 Date d'inscription : 11/11/2014 Age : 30 Localisation : Le plus loin possible de toi.
| Sujet: Re: heat up!! ••• léo & masahiro Mer 24 Déc - 14:01 | |
| Well, if I have no other choice, then let's go.
«Tu bouges pas !» … Uh ? Me revoilà allongé comme à l'instant. Ne pas bouger ? Bon, d'accord, de toute façon je viens de l'expérimenter, vaut mieux pas trop bouger, en effet. Mais, et les bonbons ? Ça m'aiderait, j'en suis sûr, ça ne peut pas me faire de mal… Le sucre ne pourra jamais me faire de mal, après tout. Je fixe le plafond et son néon qui crépite en attendant que l'autre réagisse ou fasse quelque chose. Dire que, il y a à peine cinq minutes, je voulais lui foutre une claque, et que maintenant je peux à peine lever le bras… En un sens, heureusement qu'il était là, il va pouvoir m'aider. Et heureusement aussi que je n'ai pas pu le claquer ? Je sais pas. Ce qu'il a dit tout à l'heure était quand même extrêmement gênant, tss. Mais bon, il se rattrape quand même, là. D'autres seraient partis ou n'auraient rien fait — même s'il a pas fait grand chose pour le moment. Mais je sens qu'il veut m'aider, c'est quand même gentil, uh… D'ailleurs, qu'est-ce qu'il fout ? Pourquoi il me donne pas mon sac ? Jetant un coup d'œil dans sa direction, je le vois sourire et… Oh, okay. Il vient de capter que le sac est rempli de sucreries et comme il avait pas l'air de savoir avant que j'adore ça -même s'il aurait pu avec le coup des pourboires, mais il est con il ne faut pas l'oublier- ça le fait sourire parce que je suis pas du tout du genre à aimer ? Ma foi, c'est compréhensible. Peu de gens sont au courant. Pourtant c'est pas comme si j'essayais de le cacher. Enfin bref. Donne-moi ça, c'est une question de survie. Ou au moins de pas perdre connaissance.
«M-Merci…» C'est la moindre des choses, mais pour le coup je sais pas s'il a entendu. J'avais pas prévu que ma voix soit aussi basse. Le principal est qu'il m'a donné mon sucre, au pire je le remercierai encore après. Donc, un truc facile à manger et pas trop long, donc pas une sucette, les bonbons au miel j'en prendrai après… Oh, des guimauves. C'est léger et c'est trop bon, ça. Ça me met de meilleure humeur, et je pense que ça va se voir. Je me tourne sur le côté pour pouvoir manger en restant allongé et en prends quelques unes, c'est que ça fait du bien. Et c'est addictif. Quatre, cinq, six, sept, c'est trop bon. Et surtout ça m'enlève le goût désagréable de la maladie que j'avais dans la bouche, et ça c'est vraiment cool. Le sucre est vraiment efficace, limite si c'est pas le meilleur remède qui soit. Mais on va pas se plaindre, au contraire, ça me redonne de l'énergie. Et— Hm ? Qu'est-ce qu'il fout ? Ah, il regarde si j'ai de la fièvre ? J'espère que non… Enfin vue sa tête, si… Et merde. À ce rythme-là je vais plus pouvoir travailler. C'est pas bon, pas bon du tout. «Ummmmm — Ça va ?» … Sérieusement. Je lui lance un regard blasé, l'air de dire «À ton avis ?». J'ai l'air d'aller bien, peut-être ? Je sais que j'ai jamais l'air de péter la forme, mais c'est pas de ma faute si j'ai un teint de cadavre depuis la naissance. Mais quand même, allongé là comme ça, sans pouvoir me lever au risque de tomber, et avec apparemment de la fièvre -même si au fond j'espère ne pas en avoir-, j'imagine qu'il peu trouver lui-même la réponse à sa question. Mais bon, à force de le côtoyer, je le connais, il a pas dû réfléchir avant de l'ouvrir. Ah là là, nan mais je vous jure.
«Ummmmmm — Combien j'ai de doigts ?» … Je le fixe en clignant des yeux. Pardon ? Combien t'as de doigts ? J'en suis pas au point non plus de te voir te dédoubler ou je-ne-sais-quoi, ça c'est ce qu'on demande aux gens bourrés. Regarde-toi, toi-même t'as pas l'air convaincu. Et pour le coup, je trouve même l'énergie de faire un facepalm — le sucre (ou sa connerie ?) doit faire effet. Tant mieux, en un sens. Même si j'aurais préféré utiliser cette énergie pour quelque chose de plus constructif. «Trois, abruti.» Je réponds quand même parce qu'il serait bien capable de croire que je suis en danger de mort si je le fais pas, car ça voudrait dire que j'en suis pas capable ou une connerie du genre. Lui, alors. «Désolé— Je sers pas à grand chose...» Ben ça, j'avais remarqué. Enfin, c'est déjà mieux que rien on va dire, c'est pas comme si t'avais pas aidé du tout ou quoi. Je lâche un petit soupir et me remets à regarder le plafond. Il est tellement intéressant, faut dire. Haha.
«Si tu veux quoique soit, dis-le, hein !» Hm, je sais pas, un remède miracle ? J'ai pas grand chose à demander puisque de toute façon tu dois avoir aucun médoc à me donner, et que même si j'en ai je les ai déjà pris, donc y a un temps limite avant d'en reprendre, c'est comme ça. Le sucre, j'en ai, donc pas besoin de demander non plus. La seule chose que je voudrais, là, maintenant, vu que je peux pas trop bouger de toute façon, c'est un bon lit tout chaud, pour pouvoir m'enrouler dans une couverture et soit attendre que ça passe, soit m'endormir, faire une looongue sieste. Comme si je pouvais faire autre chose, de toute façon. Aah, mais qu'est-ce que j'en rêve, de ce lit, surtout que le banc n'est pas des plus confortables. «Tu veux que je te ramène chez toi ?» … Uh ? J'avais pas vu les choses sous cet angle, tiens. C'est pas une mauvaise idée de ta part, pour une fois. «Enfin— Je sais pas où t'habites donc chez moi, je sais pas... Mais tu peux pas rester au boulot quand t'as de la fièvre et tout...» … Certes. «Hm…» Lentement, histoire de pas retomber ou quoi, je me redresse, appuyé sur les coudes. Réfléchissons. Il sait pas où c'est mais je pourrais lui dire. Ou alors chez lui ? Peut-être que c'est plus près ? J'en ai aucune idée. Mais en même temps, j'ai pas envie d'aller chez lui si c'est pour devoir refaire un trajet jusqu'à l'appart' ensuite, surtout dans mon état. Et en plus chez moi Maman ou Hélène seront peut-être là — même si j'en doute fort. Au moins elles rentreront ce soir. C'est quand même moins galère. Je le regarde pour lui répondre : «Tu — Et détourne tout de suite les yeux. Ah ben oui, il faut qu'il me raccompagne, il l'a lui-même dit, je peux pas bosser, et j'ai visiblement de la fièvre, donc je vais pas pouvoir rentrer seul, je pense. Raah. Euh… Chez moi ? Je vais te montrer le chemin.» Ah, c'est quand même embarrassant, j'aurais jamais cru qu'il viendrait un jour jusque chez moi. Enfin bref, tant pis, hein, s'il le faut, on va le faire. Je le regarde pour lui faire signe de se préparer et de se dépêcher, je vais pas attendre cent sept ans. Puis je me rassois, toujours en prenant mon temps, et j'attrape ma veste, c'est sûr qu'il va faire super froid dehors. Je mets le paquet de guimauves dans la poche et m'apprête à fermer le sac, mais avant je vais prendre un bonbon au miel. … Il a pas bougé ? Sûrement pour s'assurer que je vais bien…? Ou pas trop mal ? Hmmm. «Tu— Je déglutis. Allez, c'est pas la mer à boire non plus. Je lui désigne les bonbons dans le sac. «T'en veux ?» Après tout, s'il m'a proposé de sourire pour avoir un pourboire et d'en acheter, c'est qu'il doit aimer aussi, non ? C'est exceptionnel que je propose comme ça, alors il a intérêt à en profiter ! Et puis sinon ça en fera plus pour moi. Voilà. Et prépare-toi à y aller, sinon j'y vais tout seul ! Je fronce un peu les sourcils, ça doit pas être bien convainquant mais c'est comme un réflexe. Hmpf.
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